Le soleil est bon pour vous. Il améliore le moral, régule l’horloge interne, favorise la concentration, et même, fortifie les os ! Alors, au creux de l’hiver, quand toutes les équipes sont accablées par la grisaille, pourquoi ne pas organiser un petit séminaire en terres chaudes pour leur redonner un peu de vigueur ?

Soleil contre ski : le duel au sommet

Premier préjugé : le séminaire au soleil coûte cher. 

Réponse experte et distinguée : c’est faux ! La montagne reste, et de loin, la destination la plus luxueuse. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle seuls 8% des français pratiquent un sport de glisse… Avec le développement des lignes low-cost, une bonne utilisation des tarifs de groupe, et le choix d’un pays à monnaie plus faible, le séminaire au soleil peut même s’avérer très accessible. D’autant que les pays chauds proposent de nombreuses activités gratuites (baignades, promenades, sport), ou peu chères (visites culturelles, restaurants de plage), tandis que dans les stations de ski, tout se paye au prix fort (location du matériel, remontées mécaniques, etc.). On notera tout de même que la solution la moins onéreuse de toutes reste le séminaire à la campagne – mais c’est un autre sujet.

Deuxième préjugé : le séminaire au soleil est écologiquement la pire des options.

Réponse subtile et nuancée : oui et non. Soyons clairs, brûler du kérosène n’est pas une panacée pour la couche d’ozone. Mais une fois sur place, le séminaire au soleil n’est pas énergivore, contrairement aux stations de ski, dont l’impact environnemental est profond (neige artificielle, chauffage, transformation de l’écosystème, etc.) ; elles peuvent même atteindre en plein hiver des pics de pollution comparables à ceux de Paris. Les avionnistes n’ont donc pas de culpabilité particulière à avoir.

   

Conseils pratiques

C’est bon. Votre choix est fait : cet hiver, vous organiserez un séminaire au soleil. Mais comment s’y prendre alors ?

Mieux vaut s’y prendre tôt ! On pourrait même dire : il n’est jamais trop tôt pour réserver l’hébergement et les transports (les activités peuvent s’organiser plus  facilement « en dernière minute »). Passé le mois de septembre, on peut considérer qu’il est trop tard et qu’il vaut mieux se concentrer sur les séminaires de printemps.

Quelle date choisir pour votre séminaire ? On évitera, bien sûr, la fin du mois de décembre. On privilégiera novembre, janvier ou février. Et pourquoi pas y inclure le Blue Monday, décrété « jour le plus déprimant de l’année » ? C’est une façon comme une autre de s’en prémunir !

Reste à savoir où l’on veut partir. Nous le disions plus tôt : en plein hiver, les agences de voyages vendent surtout des destinations ensoleillées (à plus de 80%). Les destinations les plus populaires en cette saison sont l’Île Maurice, la République dominicaine et la Martinique. Un peu loin, pour un simple séminaire professionnel… Il existe, heureusement, plein d’autres pays chauds à moins de 4 heures de vol : Malte, le Maroc, les Canaries, la Croatie, le Portugal… Ils ont tous, en plus, l’avantage d’être relativement bon marché !

Pour les petites bourses, il est même possible de partir encore moins loin. Par exemple l’Espagne, l’Italie et même le Sud de la France proposent des taux d’ensoleillement tout à fait généreux ! Vous en doutez ? Notre top 10 des lieux de séminaires en Provence vous fera sûrement changer d’avis… Et puis il faut avouer qu’un séminaire à Marseille, c’est original et facile à organiser. En plus, on peut y aller par le TGV, qui a l’avantage d’être le mode de transport le moins polluant, et de loin.

Ne reste plus qu’à prendre vos lunettes et votre crème solaire !