La fête de Noël en entreprise, c’est un peu comme une pomme… D’abord on la cueille, puis on la croque, à pleines dents ; à la fin, on jette le trognon dans les orties… Bon. C’est vrai, finalement, la fête de Noël, ce n’est pas du tout comme une pomme. Mais alors, comment la comprendre ? Comment l’approcher ? Et surtout, comment la dompter ?

  

Quelques définitions…

En entreprise, il y a plusieurs façons de fêter Noël. D’abord on peut simplement faire un repas, du midi ou du soir. Il arrive souvent, aussi, que le Directeur dise quelques mots, pour témoigner sa reconnaissance aux équipes. On peut aussi organiser un traditionnel « Arbre de Noël » : ce genre d’événement concerne plutôt les enfants et s’organise en après-midi.

Pendant tout le mois de décembre, on peut également mettre en place une décoration de Noël dans les bureaux.

Mais c’est une toute autre affaire qui nous intéresse aujourd’hui. Ce dont nous voulons parler, c’est de la fête de Noël ; la fiesta, la bringue, la java !  Alors en avant pour les conseils pratiques et les exemples concrets !

  

La fête, oui ! Mais où, quand, et avec qui ?

Où faire la fête ? Pas chez vous : ça tacherait le tapis… Mais alors, au bureau ? C’est une possibilité qui a l’avantage d’être économique. Cependant, si la fête inclut de l’alcool, mieux vaut l’organiser dans un lieu spécifique, ne serait-ce que pour des raisons légales. 

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Le jeudi, tout est permis ! Pour la date, si tous les jours sont possibles, dans les faits les entreprises plébiscitent les jeudis. S’il s’agit également de votre préférence, organisez-vous plusieurs mois à l’avance ! Si c’est déjà trop tard, les autres jours peuvent aussi avoir leurs avantages : plus de lieux disponibles donc plus de choix. De plus, certains lieux sont plus ouverts aux négociations tarifaires sur les jours moins demandés.

Invitez tout le monde. Car la loi pose ses conditions. Eh oui ! Les fêtes d’entreprises sont pour tout le monde, c’est l’Assemblée Nationale qui le dit.

Ne pas inviter une ou plusieurs personnes, c’est risquer le « harcèlement moral » pour « mise à l’écart vexatoire » !

Si vous avez l’espace et le budget nécessaire, vous pourrez également inviter les conjoints des salariés et même, pourquoi pas, des salariés d’autres entreprises faisant parti de votre écosystème, ainsi que des clients et des fournisseurs (plus on est de fous, moins y’a de bûche au chocolat).

   

Une bonne fête, c’est fait avec quels ingrédients ?

Bien-sûr on pense d’abord au B.A-BA de la fête : la musique, les boissons, les en-cas… Mais qu’en est-il des animations éventuelles ? Du petit plus qui fera de cette fête un moment inoubliable ? Il va falloir se creuser la tête…

Par exemple, les collaborateurs peuvent cuisiner le dîner ensemble (ou, au contraire, chacun apportera sa spécialité). Ils peuvent aussi s’offrir mutuellement des cadeaux, selon le modèle du Secret Santa.

  

Le mieux, peut-être, sera de glaner quelques idées parmi les entreprises les plus connues et les plus créatives. Par exemple, que penseriez vous d’une fête…

Façon Wall Street – Traditionnellement, les banques organisaient un Noël tapageur dans le hall d’entrée, autour de buffets gargantuesques, au pied d’un sapin géant, parmi de somptueuses sculptures de glace… Force est de constater que, depuis la crise de 2008, les entreprises du secteur se sont un peu calmées.

Façon SIX Swiss Exchange (la bourse Suisse) – En 2016, le groupe a fait les choses en grand, invitant 2000 salariés dans un immense centre de congrès Zurichois, transformé pour l’occasion en casino géant. Ils ont pu jouer à différentes tables avec de l’argent factice.

Façon Bloomberg – Pour l’an 2000, le groupe financier organisa une fête restée dans les annales. Le thème ? « Les sept péchés capitaux ». Au menu ? Un casino, des drag-queens, des massages offerts, un bar symbolisant la « gloutonnerie » où l’on servait des bonbons et des truffes, une « salle de la luxure » avec un lit géant couvert de satin violet, etc. L’esprit de Noël à son firmament, familial et bon chrétien.

Façon Google – Chaque année, le géant du web fait un cadeau hi-tech à tous ses employés. Oui, tous ! Et nous ne parlons pas d’un pin’s, mais d’une smartwatch, d’un téléphone Androïd ou d’un Chromebook… Sauf en 2016 ! Cette année là, l’entreprise a eu la bonne idée d’offrir ses joujous à des enfants défavorisés (la somme totale atteignait 30 millions de dollars).

Façon Facebook – En 2016, Mark Zuckerberg a mis les petits plats dans les grands, avec une fontaine de chocolat, un millier de serveurs déguisés en licornes et puis, sur scène, Aerosmith qui donnait un concert. Parce qu’il est Mark Zuckerber. Il fait ce qu’il veut.

Et vous ? Qu’allez vous organiser pour Noël ? Envoyez vos témoignages à benjamin@kactus.com – les meilleurs pourront faire l’objet d’un article !